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Saint-Beauzire : Avis défavorable du CODERST - Le Blog de l'ASEB
Newsletter du VALTOM Juin 2013 ICI INFO de ce jour : 1er juin 2013 - PROJET PIZZORNO A CULHAT La décision du Préfet vient de tomber : AVIS DEFAVORABLE Suite à la demande du groupe
Journal LA RUCHE - Vendredi 10 Mai 2013
Les mobilisations du 3 mai dans les gares de la ligne des Cévennes, d’Issoire à La Grand’ Combe, ont remporté un franc succès ! Tous les défenseurs de cette relation sont venus signifier le refus de voir fermer prochainement les guichets des gares cévenoles les week-end, ce qui correspond à une aberration, étant donné qu’il y a, principalement ces jours-là, un maximum de voyageurs à l’arrivée ou au départ des localités desservies !
On a pu dénombrer jusqu’à 800 personnes qui se sont déplacées dans plus de 10 gares, populations, vacanciers, acteurs du tourisme, etc... répondant à l’appel des élus qui défendent depuis plusieurs années cet axe ferroviaire majeur du Massif central et demandent avec insistance la redynamisation de son exploitation et surtout, la levée des ralentissements perdurant depuis maintenant 5 ans, au nord comme au sud du parcours !
La suite sur le blog officiel : ICI
OBJECTIF GARD : c'est ICI
Lors de l’inauguration du Viaduc de Courbessac, deux élus Cévenols, Henri Galliner, le maire de Génolhac et le conseiller général du canton Laganier avaient stoppé le train inaugural pour faire partager leur indignation quant à la fermeture des guichets le week-end sur un grand nombre de gares du Languedoc-Roussillon et notamment sur la ligne des Cévennes. Une fermeture annoncée par la SNCF dès le 1er juin, qui aura pour objectif d’engendrer quelques économies. “Ce plan d’austérité lancé par la SNCF va engendrer une baisse notable de la fréquentation de la ligne, le Cévenol est menacé. Car tout le monde ne sait pas utiliser les bornes qui remplaceront les guichets. Et puis, cela va entraîner un sérieux problème d’organisation car ce sera au contrôleur de tout gérer dans l’urgence pour ne pas causer de trouble sur le réseau. Et là, le nombre de fraudes augmentera à coup sûr” explique un syndicaliste de la Fédération des Cheminots d’Alès (CGT), venu sur le quai de la gare de la Grand-Combe à l’occasion d’une manifestation d’envergure lancée par l’Association des élus pour la défense du Cévenol et de la ligne Paris-Nîmes.
De la commune d’Issoire, jusqu’à La Grand-Combe, élus et citoyens défenseurs de la ligne des Cévennes ont fait entendre leur colère et leur volonté de sauvegarder le Cévenol menacé d’être amputé de la ligne Nîmes-Marseille. Le maire de La Grand-Combe, Patrick Malavieille était dans le Cévenol ce vendredi. Lorsqu’il en est sorti, entouré de son écharpe d’élu, il s’est empressé de clamer haut et fort, “il faut tout faire pour que le Cévenol garde de son statut national (train d’équilibre du territoire).” Une qualification qui permet à ce train de bénéficier de subventions de l’État pour combler son déficit. À suivre donc.
Sur le site de LA RUCHE : c'est ICI
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Ils étaient des dizaines en gare d'Issoire, de Brassac-les-Mines, d'Arvant, de Brioude et de Langeac. Des dizaines à protester et à manifester contre la politique de la SCNF envers la ligne mythique du Cévenol. La dernière décision en date a mis le feu au poudre.  |
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La SNCF Languedoc Roussillon compte en effet fermer tous les guichets de Lozère et du Gard le week-end. Pour les élus de l'arrondissement de Brioude, il s'agit là d'une nouvelle atteinte portée au Cévenol. Dans le simple but de rendre indésirable cette ligne de chemin de fer reliant Clermont-Ferrand à Nîmes. Le conseiller général Guy Vissac, présent en gare de Langeac au passage du célèbre train, ne décolère pas. « Cette décision s'ajoute au tableau du délabrement du fonctionnement, que subit depuis des années la lignes des Cévennes. Par des incisions répétées au trafic des voyageurs, la SNCF entaille l'existence de ce parcours ferroviaire pour le rendre indésirable et réussit à la rendre infréquentable ». Suppressions de trains, abandon de la maintenance de travaux sur la ligne, ralentissement des vitesses, oubli volontaire de ce parcours lorsque les voyageurs se renseignent, confort, suppression du terminus à Marseille... les coups portés ont été légion et l'association de défense du Cévenol en a tout simplement ras-le-bol. (Lire la suite de l'article dans La Ruche |
Sur le site de MIDI LIBRE : ICI
Plusieurs manifestations étaient organisées sur la ligne hier contre la fermeture des guichets SNCF le week-end.
Les rassemblements étaient brefs, mais les quais ont fait le plein. D’Issoire à La Grand-Combe, les manifestants ont répondu présents hier à l’appel de l’Association des élus pour la défense du Cévenol. À Langogne, entre 150 et 200 personnes ont attendu le train pour saluer sa présence le temps d’un arrêt et d’un discours du maire de la ville, Guy Malaval.
Des usagers et des élus
Parmi ces voyageurs restés à quai, de simples usagers, mais aussi beaucoup d’élus : maires, conseillers municipaux ou généraux, venus de Lozère (Grandrieu, Châteauneuf-de-Randon, etc.), de Haute-Loire et même d’Ardèche. Des commerçants langonais avaient aussi temporairement fermé leur boutique, quand d’autres, présentant des affichettes dans leur vitrine, éteignaient symboliquement la lumière à 15 h 45, l’heure de passage du Cévenol.
Car une fois de plus, c’est bien ce train qui a motivé des manifestants de tous horizons. "À chaque fois qu’un coup est porté, on est là", répond Jean-Claude Chazal. Le conseiller général de Grandrieu est intarissable sur les avantages de cette ligne ("unique en Europe", "la nature à l’état pur", "une des rares à proposer un trajet aussi rapide qu’en voiture") et l’historique de la lutte. Il reste donc vigilant sur tous les signes que peut envoyer la SNCF. "Elle organise la désorganisation, elle fait tout pour que ça se passe mal", dénonce-t-il, ajoutant : "Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage !"
"Nous continuerons à intervenir"
La (sur) vie de la ligne est, il est vrai, un feuilleton, dont les manifestations d’hier sont un épisode supplémentaire. Et il y en aura d’autres. "Nous continuerons à intervenir", promet Guy Malaval, citant lui aussi des coups bas de la SNCF, comme le refus de la promotion du Cévenol.
Mais hier, le mot d’ordre allait bien au-delà de la défense de ce train-là. L’association rassemblait aussi contre la fermeture des guichets de gare le week-end, annoncée d’abord pour le 1er avril, puis repoussée au 1er juin. Une décision jugée "discriminatoire" puisqu’il faudra désormais acheter son billet sur internet et que "tout le monde n’est pas égal devant l’accès au numérique". Pour les élus concernés, fermer le week-end est en plus contre-productif. "Cela va faire baisser la fréquentation des trains, ce qui pénalisera des territoires à vocation touristique". Ces économies "sur le dos des usagers" ont aussi été mises en scène par Guy Malaval, invitant à imaginer des agents qui seront bien présents dans les gares le week-end, mais "à nous regarder depuis leur aquarium, sans pouvoir vendre de billets".
Une fois le Cévenol parti vers La Bastide-Puylaurent, Villefort, Génolhac et La Grand-Combe, où d’autres voyageurs immobiles l’attendaient sur les quais, les manifestants se sont tranquillement dispersés. Mais le combat se poursuivra en coulisses...
Dans la foulée, environ 80 manifestants attendaient le Cévenol en gare de Villefort pour manifester contre les intentions affichées par la SNCF de fermer les guichets des gares de la ligne durant le week-end pour les remplacer par des bornes automatiques. Les Maires des Communes du Canton étaient au premier rang et arboraient leur écharpe tricolore. Un arrêt symbolique du train a eu lieu avec un attroupement de quelques minutes sur la voie qui s'est déroulé dans le plus grand calme en présence de la Gendarmerie Nationale.
Le Cévenol est ensuite reparti avec une petite demi-heure de retard vers les manifestants qui l'attendaient plus bas sur la ligne dans les gares de Génolhac, La Grand Combe et Alès...
Vendredi 3 mai 2013 avaient lieu dans plusieurs gares de la ligne, des manifestations pour la défense du cévenol et contre le projet de fermeture des guichets les week-ends.
Sur MON43.fr c'est ICI
Vendredi 3 mai, les élus ont manifesté publiquement en gare de Langeac. Ils étaient même en nombre pour protester contre le lent démantèlement de la ligne du Cévenol. Aux côtés des membres de l'association des élus pour la défense du Cévenol et de la ligne des Cévennes, on pouvait noter la présence de Marie-Thérèse Roubaud maire de Langeac, Joseph Torrent 1er adjoint , Marie-Agnès Petit conseillère régionale, Guy Vissac vice-président du Conseil général Haute-Loire et président du SMAT, Jean Proriol ancien député de la Haute-Loire, de nombreux maires, ainsi que des adjoints et conseillers municipaux des villes et villages voisins de Langeac, appartenant notamment à la communauté de communes du Langeadois, ou encore des représentants du SMAT du Haut-Allier, de la SNCF, ainsi que des anciens cheminots retraités, sans oublier des habitants et d'autres élus du territoire du Haut-Allier : Langeac, Paulhaguet, Chavaniac-Lafayette, Mazeyrat-d'Allier, Saint-Georges-d'Aurac, Saint-Julien-des-Chazes, Saint-Arcons-d'Allier, Chanteuges, Saugues, Pinols, Chilhac…
Guy Vissac et « les incisions répétées » de la SNCF
Après le passage du train en gare de Langeac, sans retard, et sans gène pour les voyageurs, Guy Vissac, membre de l'association des élus pour la défense du Cévenol et de la Ligne des cévennes, au nom des élus et des populations du territoire du Haut-Allier, et mandaté par le Conseil général, s'adressera aux nombreux manifestants rassemblés sur le quai de la gare de Langeac. « Nous ne nous trompons pas sur l'objectif général ! Pourquoi cette manifestation ? Parce que cette décision, même si elle apparaît à certains minime, partielle, voir justifiée, s'ajoute au tableau de délabrement du fonctionnement que subit depuis des années la ligne des Cévennes, celle du cévenol Clermont-Ferrand / Marseille via Nîmes. Depuis des années, par des incisions répétées au trafic voyageurs, la SNCF entaille l'existence de ce parcours ferroviaire pour le rendre indésirable et réussit à le rendre infréquentable ».
Une succession d'étranges manœuvres
Il continuera son allocution par des évidences qui depuis de nombreuses années confortent les élus à penser que les instances de la SNCF font tout pour supprimer ce mythique train… « Suppression de trains, abandon de la maintenance de travaux sur la ligne, ralentissement des vitesses, ligne méthodiquement entretenue en contradiction avec le possible, oubli volontaire de ce parcours dans les renseignements aux voyageurs, organisation tronquée des horaires de correspondances, confort des voyageurs, suppression grave de la continuité du Cévenol jusqu'à Marseille… ». Autant d'actions qui viennent corroborer la colère des élus.
Par notre correspondant, Gérard Banducci.
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