Cévenol : les élus et la population manifestent dans les gares

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L'Association des élus pour la défense du Cévenol et de la ligne Paris-Clermont-Ferrand-Nîmes-Marseille s'est mobilisée ce vendredi 3 mai dans les différentes gares traversées par le train Le Cévenol. En cause : la fermeture des guichets d'un certain nombre de gares les week-ends.

À compter du 1er juin prochain, les guichets d'un certain nombre de gares du Languedoc-Roussillon situées sur la ligne des Cévennes seront fermés les week-ends. Une décision qui pénalise les usagers (lire le pdf ci-joint) et a suscité l'ire de l'Association des élus pour la défense du Cévenol et de la ligne Paris-Clermont-Ferrand-Nîmes-Marseille.

Plusieurs manifestations ce vendredi 3 mai

Vendredi 3 mai, ils ont invité la population à manifester à leurs côtés dans les gares desservies par le Cévenol : Issoire, Brassac-les-Mines, Arvant, Langeac, Langogne, La Bastide-Saint-Laurent-les-Bains, Villefort, Genolhac, Grand-Combe-la-Pise… et Brioude, où Jean-Jacques Faucher a affirmé sa « détermination et son mécontentement ». « La SNCF a décidé une dégradation supplémentaire des services », a tonné le président de l'Association des élus. « Nous nous mobilisons par solidarité avec nos collègues du Sud, mais aussi parce que nous savons que demain les guichets risquent d’être fermés également en Auvergne. Nous condamnons cette stratégie de la SNCF, qui consiste à décourager les voyageurs de prendre le train. Le combat continue et continuera ».

« Un train d'équilibre du territoire »

Un combat qui vise au maintien et au développement du Cévenol ainsi qu'à l'amélioration du confort de ses usagers. Et qui se traduit, outre les nombreuses journées de mobilisation déjà organisées, par des courriers adressés à Guillaume Pepy, président de la SNCF, et à Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des transports et de l'économie maritime. « Un recours a été déposé afin que soit annulée la décision d'arrêter le Cévenol à Nîmes et non plus à Marseille », a poursuivi Jean-Jacques Faucher. « Le Cévenol doit rester un train d'équilibre du territoire ». Des propos étayés par le député Jean-Pierre Vigier. « En défendant le Cévenol, nous défendons la vie dans les territoires ruraux », a-t-il affirmé. « Nous prônons une égalité de services sur ces territoires, où le train est le seul moyen de désenclavement. Certes, le Cévenol n'est pas rentable, mais nous ne voulons pas que certains secteurs deviennent des réserves de sioux. Et puis le Cévenol, c'est notre Histoire ».

Une lettre adressée aux collectivités

L'Association des élus pour la défense du Cévenol a adressé à toutes les collectivités auvergnates et languedociennes (conseils municipaux, communautaires, généraux et régionaux) situées sur la ligne un projet de délibération demandant le maintien de l'ouverture des guichets le week-end.

Par notre correspondante Isabelle Ayel

PRATIQUE. Lisez aussi l'article sur le passage de la manifestation à Langeac.

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